ARTICLE BIEN PUBLIC / POMPY EN COTE D’OR

• Le 31/08/2016 à 05:00 • • Anciennement baptisée “Tamalou”, l’opération a été reprise en mains par la Fédération nationale des pompiers de France sous le nom de “Pompy”. Aujourd’hui, Stéphane Bouvier veut profiter de son aventure pour aller plus loin. « Je veux lancer une opération Pompy à Agadir, en partenariat avec les pompiers. J’ai contacté le Sdis 21 pour organiser cette opération internationale qui devrait se faire. Je leur donne dix-huit peluches. Ça ne me rapporte pas un euro », assure-t-il, tout en vantant les bienfaits de ce concept. « Fin 2014, à la caserne d’Is-sur-Tille, j’ai remis des peluches qui sont un réconfort pour l’enfant. Cela nous permet de localiser la zone de douleur. Surtout que chaque intervention est différente : la maltraitance, la pédophilie latente… Je me souviens d’un accident à Genlis, en 2014 ou 2015, avec des enfants parmi les victimes. Mes collègues m’avaient remercié pour ces peluches.

CÔTE-D’OR – PORTRAIT

Is-sur-Tille : un pompier en finale du championnat du monde de rallye raid

Stéphane Bouvier partira le 29 septembre pour Agadir, au Maroc. Là-bas du 1er au 7 octobre, il disputera la finale du championnat du monde de rallye raid. Retour sur le parcours d’un homme qui a aussi la main sur le cœur.

Le 31/08/2016 à 05:00

« Le Dakar, je rêve de ça depuis tout petit. » Stéphane Bouvier, 43 ans, a déjà coché 2018 pour rallier la prestigieuse course automobile (*). En attendant, ce pompier, qui a commencé son parcours chez les Jeunes sapeurs-pompiers à Saint-Seine-L’Abbaye, à l’âge de 8 ans, doit prouver sa valeur. L’an dernier, il s’était illustré en finale du championnat du monde de rallye-raid, lors du rallye du Maroc, en terminant 45e sur 82 pilotes (9e sur 18 en amateur).

« Être au milieu de nulle part, c’est grisant »

« Le but du jeu, c’est d’aller au bout. J’étais sans assistance. Cette année (du 1er au 7 octobre entre Agadir et Erfoud, ndlr), je vais aussi être en autonomie durant une semaine. »

Mais cette fois-ci, Stéphane Bouvier pourra compter sur l’un de ses collègues — néanmoins concurrent — de Venarey-Les Laumes, pour l’intendance, et sur un membre de la Golden Coast Custom pour la partie mécanique. Car ce sont 2 000 kilomètres de parcours marocain, soit entre huit et quatorze heures de moto journalières, qui s’annoncent. « Être au milieu de nulle part, c’est grisant », explique le sapeur-pompier, qui, pour cette course, pense à la fable Le lièvre et la tortue. « L’an dernier, j’ai battu Antoine Méo (cinq fois champion du monde d’enduro) et Laia Sanz (treize fois championne du monde de trial féminin) », rappelle-t-il.

Ce seul rallye représente un budget de 25 000 €, sans compter les assurances, extras et autres gestes de générosité (lire par ailleurs). « J’ai démarché plus de 500 entreprises à pied. Des sponsors d’Is-sur-Tille, de Dijon Nord, de Marsannay-la-Côte… »

Stéphane Bouvier insiste sur sa condition physique, irréprochable, lui le pompier passé par la caserne du Transvaal, désormais à Dijon Nord, et père de deux enfants. « Je dors quatre heures par nuit. Je fais des séances de biking, je nage, je n’ai pas le choix. » Atteindre son rêve est à ce prix.

(*) Il met l’année 2017 entre parenthèses car il faut rassembler 35 000 € de budget, soit dix-huit mois de démarchage.

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